Le projet CTM s’intéresse à mettre en place des solutions face aux attaques post-quantiques qui rendront potentiellement les clés de sécurité à schéma cryptographique classique inutilisables.

Les services CCAM (Connected Cooperative Automated Mobility) se reposent sur de nouvelles architectures qui permettent de traiter et d’échanger une quantité importante de données. Ces échanges de données, qui ont lieu entre les véhicules et aussi avec les entités d’infrastructure, telles que les serveurs, les unités de bordure de route, etc. sont possibles grâce à la co-existence de plusieurs techniques de communication. Par exemple, l’échange de données visant à améliorer les services de sécurité routière se repose sur les communications V2X, tandis que les services de recharge électrique reposent sur les communications V2G. Pour la cybersécurité des deux types de communication, il est primordial de pouvoir authentifier les utilisateurs ; et de pouvoir se protéger des attaques ciblant le contenu de ces communications.
Spécifiquement, pour les communications V2X, le projet CTM, lancé en 2024 pour une durée de trois ans, s’intéresse à apporter des solutions aux attaques qui ciblent la sémantique des messages V2X destinés à assurer les services de perception coopérative et les services de platooning.
Concernant les services V2G, le projet CTM s’intéresse à mettre en place des solutions face aux attaques post-quantiques qui rendront potentiellement les clés de sécurité à schéma cryptographique classique inutilisables.