Publié le 15/10/2025
De nos jours, les infrastructures critiques (e.g., centrales nucléaires, stations électriques, installations ferroviaires, etc.) sont de plus en plus connectées, et par conséquent elles sont plus exposées aux attaques cyber. L’appellation « critique » de ces systèmes cyber-physiques vient du caractère vital des missions qu’ils remplissent. En effet, en cas d’attaque, les conséquences de la perturbation de leurs missions seraient graves voire catastrophiques car des vies humaines peuvent être en jeu. Des lors, la résilience des systèmes cyber-physiques est un aspect fondamental de la cybersécurité à prendre en compte pour la protection des infrastructures critiques. La cyber-résilience fait référence à la capacité d’un système à récupérer ou à régénérer ses performances après qu’une cyber-attaque entraine une dégradation de ses performances. La résilience appliquée aux systèmes cyber-physiques présente deux axes de progression : – Améliorer l’architecture des systèmes existants afin d’en augmenter la résilience, – Promouvoir une approche « By design » de la cyber-résillience en accompagnant les industriels dès les phases de conception et les amener à développer des systèmes résiliant. Avant toutes actions correctives ou préventives, il convient d’établir des constats objectifs et de qualifier les niveaux de résilience. Cependant, il s’avère difficile de construire des métriques précises d’évaluation de la résilience. En effet, les infrastructures critiques sont des systèmes complexes et les métriques établies doivent prendre en considération les bons indicateurs qui reflètent au mieux les capacités de résilience d’un système. C’est sur cette problématique que se positionne ce sujet de thèse.
La soutenance aura lieu le 13 novembre à 14h30 à Palaiseau, Site Nano-INNOV, Bat 862, Amphi 33/34